401 messages... Valent bien une interview non?

-Bonjour, bonsoir et bienvenue dans l'interview de votre blogueur "préféré" qui aura lieu aujourd'hui dans notre studio qui prend place à l'intérieur même du cerveau de celui-ci, alors première question, après 400 messages postés: Est-ce que le romantisme est toujours intact? S'agit-il encore d'un élan desintéressé pour la gloire de l'écriture, pour la simple joie d'écrire?

-Ecoutez, je pense que bien sûr? Cela reste à ce jour ma principale motivation qui me pousse encore à posté régulièrement des messages mais évidemment ces derniers temps le nombre de visites qui se sont légèrement accélérées sur le blog m'ont encore plus poussé à continuer, cela dit, non rien.

-Non allez-y dites nous tout, nous sommes là pour ça après tout.

-Oui bon, disons que... Bien que je ne vois pas le monde uniquement par son prisme économique, si je suis pragmatique je dois dire que je suis loin de tirer quelque chose d'autre que cette joie simple d'effectuer ici un exercice intellectuel.

-Pourquoi poster sur le web alors? Et non pas simplement garder ces messages pour vous, si vous ne cherchez pas à gagner quelconque argent, reconnaissance ou encore obtenir ce statut nouvellement créé qu'est celui d'influenceur?

-Pfff, grande question.

-Tant que ça?

-C'est un peu, ou, plutôt disons, la question et j'avoue que je n'ai pas envie d'y répondre, là tout de suite.

-Il va bien falloir y répondre, après tout nous sommes là pour ça et je pense que cela vous ferait du bien d'y répondre.

-Bien vu le truc de poser une sorte d'ultimatum pour mon bien franchement ça marche pour toutes vos interviews vos trucs paternalistes?

-Pourquoi le prendre ainsi? Après tout c'est une question fondamentale en ce qui concerne la poursuite de votre activité il me semble.

-Je le sais bien mais cela ne change rien au fait que je ne veux pas répondre à, ça.

-Bon si vous en restez là, je ne vois pas l'intérêt de poursuivre notre échange.

-Ca me va, je n'ai pas votre réponse de toute façon.

-Vraiment?

-Vraiment, je poste sur le web parce que je vis dans cette époque et qu'ainsi je décharge mes frustrations sur un ordinateur comme tous les clampins de mon époque.

-Je vois, vous jouez la carte de l'autodénigrement pour obtenir un statut de modeste...

-Chacun joue ses cartes, là c'est mon tour.

-Bon je vois, sur ce donc, je vous quitte, je n'ai plus de temps pour vous.

-C'est ça au revoir, vous bossez pour qui déjà?

-Inutile de rentrer dans telles considérations au revoir.

-C'est ça, oui, au revoir. Quelle perte de temps...

-Pour une fois nous sommes d'accord...