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Saillie de clichés.
18 janvier 2019

La valls libérale, celle qui danse avec l'extrême droite...

Quand on en devient saoul pris dans le tourbillon du spectacle infini d'une société tellement hystérisé qu'il parait impossible de savoir comment on pourrait la calmer, il parait bon d'aller à la recherche de la racine des troubles qui ont engendré ce tournis. Les symptômes tournent en boucle, chacun s'empresse d'y aller de son remède comme de son diagnostic et, tous en choeur, selon la couleur de nos prismes de lecture nous nous trompons les uns les autres démunis que nous sommes par ces avalanches de faits qui nous submergent de tous cotés.  

J'aimerais avoir trouver avec mon titre provocateur une explication simple et suffisante pour définir la crise qui submerge notre société, trouver un coupable un bouc émissaire à attrapper puis à condamner, celui qui, une fois banni du cercle respectable des êtres humains nous permet un confortable sommeil. Un péché originel, un mal absolu voilà ce qu'il nous faudrait débusquer... 

Nombre sont les théoriciens religieux prompts à simplifier le monde et donc à apaiser les âmes tourmentées, ils proposent leur salut qui va au moins du remboursement de la dette jusqu'au réferendum en passant par le col périlleux de la transition écologique. Les choix de dogmes sont multiples et prêts à s'affronter à chaque instant. Les chapelles engendrent des fanatiques, les fanatiques des soldats, il s'agit alors de choisir son camp ou de se retrouver nu puis avalé ou ecrasé par l'un d'eux.

Pour comprendre ce qui se passe nous cherchons dans l'histoire le point de rupture, ce moment ou les chapelles ont fini par se tourner le dos et déclencher un processus pouvant aller jusqu'à la guerre alors, en janvier 2019 c'est quoi ce point de rupture? Le prix trop élevé du carburant? Le darwinisme social appliqué par les libéraux? Hitler (point goodwin numéro un)? Pikachu? A chacun sa goutte d'eau en trop.

J'écris ces pauvres mots car il s'imposent à moi, je les évacue, peu importe qu'ils soient lus. Je ne ferais pas ici la liste de mes points de ruptures ce serait sans doute trop long et inintéressant (et oui je suis trop vieux pour comprendre le délire pokémon!). Non aujourd'hui je me vois obligé de dénoncer ce principe qui émerge un peu partout sur nos chers canaux médiatiques par des voix différentes mais qui se donnent des apparences de propagande étatiques qui consistent à dire qu'expliquer un fait de violence tendrait à, l'excuser??!!!

Putain depuis quand expliquer c'est excuser?? C'est quoi ce délire, alors cette phrase sortie au calme dans cette émission café du commerce qu'est onpc par un valls en roue libre de lâcheté (alors qu'il était encore premier ministre) sur les attentats devient la norme?? Je m'emporte? Allez voir le traitement médiatique réservé aux opposants politiques quand ils cherchent des explications aux violences de ces dernières semaines, le soupçon de complicité et d'assentiement qu'on leur prête quand ils cherchent à comprendre et vous verrez que cette phrase de valls a fait des petits qui piaillent leur mépris partout.

Enfonçons cette putain de porte ouverte, la violence c'est mal. Une fois qu'on a dit cette réplique à la "miss france" on peut peut-être aller plus loin et dire (point goowin numéro deux) qu'un prof d'histoire qui donne un cours sur le nazisme bah non il ne l'excuse pas, et que amalgamer ceux qui cherchent des explications sur les violences à des extrêmistes est dangeureux et digne d'états totalitaires.

Après tout ça il s'agit de conclure, le principe du point goodwin étant qu'une fois marqué le dialogue arrive à un point mort poursuivre ce texte plus loin n'aurait pas de sens. Je ne veux pas attribuer à valls (au passage qu'il aille prendre sa branlée à la sauce catalane ça me va, restes au soleil mec tu nous manquera pas!)  tout le crédit de cette dérive que j'expose ici, mais cette phrase qu'il avait prononcé avait fait tilt et office de point de repère quand à la dérive disons "sécuritaire ou autoritariste" dans le paysage médiatique français, c'était dangeureux à l'époque ça l'est toujours aujourd'hui. Enfin, je n'ai pas abordé pas la stratégie politicienne des libéraux pour s'assurer de confortables victoires face aux monstres utiles issus de l'extrême droite (cf encore lettre de macron ou il évoque encore mine de rien l'immigration), c'était une autre porte ouverte a enfoncé et le vent d'hiver est bien assez froid comme ça.

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