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Saillie de clichés.

18 janvier 2019

L'amour est sur le chemin de ceux qui ont le courage de s'y perdre.

J'ai écrit cette phrase au marqueur dans un cabinet de toilettes à ce qui était ma fac à l'époque, je l'ai fuit rapidement, j'avais dix neuf ans et je voulais laisser cette phrase quelque part parce qu'elle m'avait envahi malgré moi. 

J'avais envie de croire qu'elle était de moi mais avec le recul, j'ai du la pomper quelque part sans le savoir ou du moins l'amalgamer à autre chose, si quelqu'un sait d'ou ça peut venir je suis preneur.

Cette phrase était (est?) effrayante, à bien des égards, de fait, je ne suis pas sûr de m'être déjà perdu sur ce vertigineux chemin. Cette perte de contrôle emporté par la passion, je l'ai toujours mis à l'écart à tort ou à raison ce choix elle s'est à ce jour toujours imposée à moi. 

Bref j'aime cette phrase inutile donc essentielle, ces quelques mots la poésie que je leur trouve ont aussi entretenu mon gout à continuer d'assembler des mots les uns après les autres.

Ce soir je la mets là, je l'envoie en mode bouteille à la mer sur internet éternelle autant qu'éphémère, elle y fera son chemin qui risque de ressembler à un petit pas mais elle ira aussi loin qu'un graf coincé au milieu d'autres dans des chiottes...

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18 janvier 2019

La valls libérale, celle qui danse avec l'extrême droite...

Quand on en devient saoul pris dans le tourbillon du spectacle infini d'une société tellement hystérisé qu'il parait impossible de savoir comment on pourrait la calmer, il parait bon d'aller à la recherche de la racine des troubles qui ont engendré ce tournis. Les symptômes tournent en boucle, chacun s'empresse d'y aller de son remède comme de son diagnostic et, tous en choeur, selon la couleur de nos prismes de lecture nous nous trompons les uns les autres démunis que nous sommes par ces avalanches de faits qui nous submergent de tous cotés.  

J'aimerais avoir trouver avec mon titre provocateur une explication simple et suffisante pour définir la crise qui submerge notre société, trouver un coupable un bouc émissaire à attrapper puis à condamner, celui qui, une fois banni du cercle respectable des êtres humains nous permet un confortable sommeil. Un péché originel, un mal absolu voilà ce qu'il nous faudrait débusquer... 

Nombre sont les théoriciens religieux prompts à simplifier le monde et donc à apaiser les âmes tourmentées, ils proposent leur salut qui va au moins du remboursement de la dette jusqu'au réferendum en passant par le col périlleux de la transition écologique. Les choix de dogmes sont multiples et prêts à s'affronter à chaque instant. Les chapelles engendrent des fanatiques, les fanatiques des soldats, il s'agit alors de choisir son camp ou de se retrouver nu puis avalé ou ecrasé par l'un d'eux.

Pour comprendre ce qui se passe nous cherchons dans l'histoire le point de rupture, ce moment ou les chapelles ont fini par se tourner le dos et déclencher un processus pouvant aller jusqu'à la guerre alors, en janvier 2019 c'est quoi ce point de rupture? Le prix trop élevé du carburant? Le darwinisme social appliqué par les libéraux? Hitler (point goodwin numéro un)? Pikachu? A chacun sa goutte d'eau en trop.

J'écris ces pauvres mots car il s'imposent à moi, je les évacue, peu importe qu'ils soient lus. Je ne ferais pas ici la liste de mes points de ruptures ce serait sans doute trop long et inintéressant (et oui je suis trop vieux pour comprendre le délire pokémon!). Non aujourd'hui je me vois obligé de dénoncer ce principe qui émerge un peu partout sur nos chers canaux médiatiques par des voix différentes mais qui se donnent des apparences de propagande étatiques qui consistent à dire qu'expliquer un fait de violence tendrait à, l'excuser??!!!

Putain depuis quand expliquer c'est excuser?? C'est quoi ce délire, alors cette phrase sortie au calme dans cette émission café du commerce qu'est onpc par un valls en roue libre de lâcheté (alors qu'il était encore premier ministre) sur les attentats devient la norme?? Je m'emporte? Allez voir le traitement médiatique réservé aux opposants politiques quand ils cherchent des explications aux violences de ces dernières semaines, le soupçon de complicité et d'assentiement qu'on leur prête quand ils cherchent à comprendre et vous verrez que cette phrase de valls a fait des petits qui piaillent leur mépris partout.

Enfonçons cette putain de porte ouverte, la violence c'est mal. Une fois qu'on a dit cette réplique à la "miss france" on peut peut-être aller plus loin et dire (point goowin numéro deux) qu'un prof d'histoire qui donne un cours sur le nazisme bah non il ne l'excuse pas, et que amalgamer ceux qui cherchent des explications sur les violences à des extrêmistes est dangeureux et digne d'états totalitaires.

Après tout ça il s'agit de conclure, le principe du point goodwin étant qu'une fois marqué le dialogue arrive à un point mort poursuivre ce texte plus loin n'aurait pas de sens. Je ne veux pas attribuer à valls (au passage qu'il aille prendre sa branlée à la sauce catalane ça me va, restes au soleil mec tu nous manquera pas!)  tout le crédit de cette dérive que j'expose ici, mais cette phrase qu'il avait prononcé avait fait tilt et office de point de repère quand à la dérive disons "sécuritaire ou autoritariste" dans le paysage médiatique français, c'était dangeureux à l'époque ça l'est toujours aujourd'hui. Enfin, je n'ai pas abordé pas la stratégie politicienne des libéraux pour s'assurer de confortables victoires face aux monstres utiles issus de l'extrême droite (cf encore lettre de macron ou il évoque encore mine de rien l'immigration), c'était une autre porte ouverte a enfoncé et le vent d'hiver est bien assez froid comme ça.

16 janvier 2019

Création d'une nouvelle génération de martyrs ?

Les chiffres pleuvent, on compte les morts puis les blessés tout en faisant bien attention de différencier chaque camp. Gilets jaunes face aux "bleus".

Devant l'hystérisation collective chacun est appelé à choisir son camp alors que tous sont sensés appartenir au même peuple, des voix de "leaders" affluent et soufflent sur les braises des colères pour redonner leur éclat à la couleur qu'ils ont choisi. Chaque annonce de fermeté offre le grain à moudre nécessaire pour nourrir les déterminations. Le processus pour calmer cette escalade devient de fait de plus en plus difficile à envisager.

Les blessures sont là, les authentiques les physiques celles que l'on peut compter dans notre monde qui réclame toujours plus de chiffres pour rationnaliser notre imaginaire collectif comme les morales plus diffuses aux temps de cicatrisation incertains voire infinies quand elles finissent par entrées dans les livres d'histoires.

"Gouvernement" souhaitez vous créer une nouvelle génération de "martyrs", de futurs anciens combattants gilets jaunes comme de bleus? Si tel était votre souhait je tiens ici à saluer votre performance, en effet les blessés prompts à se radicaliser à la moindre étincelle pourrait continuer de se multiplier à la mesure de votre fermeté.

Inquiétant? L'ordre ne peut pas se tenir que par le baton, frapper votre chien toute sa vie et il finira par vous mordre, tout être humain comprend ça.

Depuis dimanche la caresse pour rester dans l'analogie du chien viendrait d'un débat organisé à l'échelle nationale, deux mois de mobilisations dont sont sorties des tonnes de revendications appuyées par une large majorité de la population et il faudrait deux mois d'attentes de plus? Alors quoi on joue la montre histoire de faire récupérer ses troupes bleues fatiguées? La "révolution" ou l'insurrection ça se fait pas en levant gentiment le doigt comme à l'école et en attendant son tour... Renverser ou du moins atténuer l'arnaque pyramidale de ces politiques libérales ne se résoudra pas par un énième sondage fusse t'il paré du titre pompeux de "débat national".  

Du courage s'active chaque week-end, comme toute vertu ou moyen, quand on l'utilise trop, il peut pousser à des excès ou pire des folies, depuis l'endroit confortable ou j'écris ces mots je succombe d'admiration sans pouvoir résister devant ce courage et cette détermination, ainsi je vous salue bien bas et vous apporte ici mes humbles encouragements mais, ma nature certainement trop mesurée m'impose de vous rappeler, l'exorbitant coût pour votre vie que pourrait représenter votre possible futur statut de martyr. 

3 janvier 2019

2019, guerre civile?

Quand je vois le gueule de barbier (si vous vous savez le chien de garde en écharpe rouge) j'en aurais presque envie de prendre les armes ne serait-ce que pour lui faire sentir l'odeur de la réalité, bon je ne sais pas me battre et passé l'école primaire je n'ai plus vraiment essayé de m'y risquer et puis bon je ne suis pas américain alors ma seule arme se résoudrait à un couteau en céramique certes coupant mais à la portée tout relative. 

Non je suis pas américain, je suis un francais moyen et quand je vois castaner le mec qui donne les ordres au flics se parer de toute la fausse solennité dont il est capable (les bons comédiens font les bons "politiques") pour remercier ses sous fifres qui crèvent des yeux, gazent et matraquent ses électeurs je me dis que oui, c'est plus facile de réprimer des nanas et des mecs qui lancent des pierres que des champions de stand de tir.

Quand je vois petit manu, qui nous demandait d'aller le chercher l'été dernier, tout faché qu'il était dans son chateau entouré de ses adeptes après, qu'on l'ai embêté à propos de son gorille Alexandre B. qui avait fauté et que, quand il est pris aux mots il érige encore plus de barrières entre ses sujets (électeurs, citoyens on dit quoi je sais plus) et sa cage doré bien gardée par autant de cordons de crs et de minutions que possible, je souris tellement jaune que je pourrais me transformer en personnage des simpsons.

Quand je vois l'hystérisation de la société sa radicalisation donc sa division et à termes sa faiblesse comment va t-on affronter les défis majeurs à venir? Au fait bienvenue en France et bonne année 2019, attention, accrochez vous ça peut tanguer.

Je ne vais pas faire un autre récit de fin du monde cela a déjà été imaginé tant de fois, plus personne n'ignore aujourd'hui les meilleurs façon de tuer un zombie, ces codes nous les avons tous. La nature fatiguée tousse, ses ressources qui font fonctionnées notre économie s'amenuisent et la théorie qu'une société inégalitaire sera moins résiliente face aux catastrophes n'a rien pour nous rassurer car, même si on ne peut qu'imaginer à ce jour les contours de ses bouleversements, on ne peut ignorer l'effrayante logique que porte cette théorie.

Notre contrat celui sur nos pièces de monnaie qui s'est inscrit dans notre quotidien de résident de la France c'est liberté égalité et bon fraternité en dernier (oui les bons sentiments c'est bon pour les divertissements, disney en gros, on verra quand on aura le temps d'ou la troisième position), revenir à cette base serait un bon point d'arrivée vers lequel la plupart serait près à entreprendre des efforts quitte à ce qu'ils soient couteux. 

Sacré programme, bien vague d'ou sûrement son piétinement insidieux depuis tant d'années qu'on ne saurait plus les compter, par quoi commencer? Comment attrape t'on un rêve ou du moins une idée? Comment faire rentrer rêves et idées dans la cadre destructeur de la réalité? Lutter contre les inégalités contre les atteintes à la liberté et accompagner embrasser les tentatives de fraternité, ce serait un bon début mais serait-ce suffisant? 

Ils seront nombreux à proposer leur solution miracle une formule magique pour faire rentrer leurs idées fédératrices dans le broyeur implacable de la réalité, alors pour cette guerre ci, peut être faudra t-il se battre pour la vérité ou son illusion la plus proche en essayant veinement, de ne pas se tromper tout en sachant qu'on ne pourra jamais en être sûr à 100%, ce sera une guerre cruelle infinie, voilà donc de fait de quoi s'occuper pour toute une année.

30 octobre 2018

Eponge pourrie.

Nous, contemporains et arpenteurs de cette époque, sommes connectés de gré ou de force à notre monde multiple complexe inextricable.

De cette connexion nait une variété d'appréciations de ce monde qui achève la possibilité de le comprendre entièrement. Chercher à comprendre ces mystères c'est donc, faire face au vide et tenter de le combler, cela, tends à boucher le tout avec des explications simples rapides et surtout confortables qui permettent temporairement d'ignorer la présence d'un vide effrayant.

Avec l'explosion des communications, divers mondes expliqués ou non, sont apparus à la portée de tous. Chacun peuvent être portés à notre étude pour peu qu'on le veuille et donc être soumis à nos réinterprétations, joyeux bordel.

Bon ok le décor est planté, les portes ouvertes ont toutes été enfoncées, elle ou l'éponge pourrie là dedans? Alors pour faire simple rapide et donc confortable parce que personne n'a plus le temps pour autre chose semble t'il, le fait est que, avec la raréfaction des énergies qui font tourner notre doux monde dit développé, on va arriver dans une galère inédite qu'on va subir malgré les différents signaux d'alertes qui nous arrivent de partout du fait de notre "hyperconnectivité", alors oui nous sommes des éponges pourries, tous.

A force de devoir tout absorber chaque jour ces signaux tout le temps notre éponge n'absorbe plus, ou du moins, plus assez pour filtrer l'essentiel, de fait nos cerveaux (oui l'analogie de l'éponge c'était pour eux, pourquoi je précise ça? Tout le monde avait compris! Cette condescendance du gars derrière son écran c'est affligeant...) saturés sont brouillés et ne voient plus le vide et sont condamnés à ne pouvoir l'apercevoir qu'au gré d'efforts offerts uniquement par le temps.

Le vide comme une question sera chassé par un semblable et il s'agira donc d'y répondre en limitant les dégats, survivre demain dans des sociétés désarticulés pour créer ensuite d'autres imaginaires ou le miracle de l'électricité par exemple reprendra sa place parmi les bénédictions loin de l'actuelle banale action de presser un bouton.

Nous, éponges pourries, devant la multiplication des faits qui arrivent voyons venir ces processus incertains, les étés infinis, les guerres pour le pétrole et le flux massif de l'industrie du spectacle pour les dystopies. L'aveuglement, la douce illusion s'évapore peu à peu, mais le chemin est long pour affranchir nos contemporains quand le calendrier lui s'accélère, peut-être pas assez pour finir de convaincre les négationnistes du réchauffement ou de l'épuisement inévitable d'énergies par définitions non renouvelables cependant.

Une putain d'éponge pourrie donc, qui ne s'alarme même plus des bactéries toxiques qui l'ont colonisé, trop occupée qu'elle est a absorbé encore et encore comme on a la chance de pouvoir respirer, encore. Alors petite chose jaune trouée iras-tu jusqu'à t'auto-détruire pour tromper la mort, continuer la fête devant un feu si chaud qu'elle te rattrapera par suffocation? Encore une question et le temps qui file jusqu'à nous envoyer dans un piège inédit que personne n'a jamais encore déjoué.   

 

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26 juillet 2018

En marche, bons petits soldats...

De fait ils sont bien en rang, bien planqués derrière le chef ou le patron, d'ici on entend aucunes voix dissidentes qui apparaiteraient comme audibles dans ces rangs. Triomphe de l'esprit moutonnier de corps pour faire front face aux méchants contradicteurs extrêmistes? Qui est extrême là? Qui joue avec le feu, celui qui rend les choses blanches ou noires, qui souffle sur les braises jusqu'à consumer la moindre perception de gris? En marche, il fait être soit avec soit contre pas de place pour autre chose, il faudrait tout prendre ou partir? 

Ces questions fortement orientées forcent le trait? Evidemment mais qui prend à coeur son rôle d'intouchable? Qui fait ce qu'il veut dans une mauvaise imitation niveau 4ème d'un dictateur qui mène ces troupes à sa main sans supporter la contradiction de l'opposition? L'amateur parle et ses troupes à l'unisson applaudisse et se gave d'éléments de langages à recracher par coeur et à l'infini, alors à qui la faute? Faute à la force impressionante supposée d'un chef esseulé jamais contre-dit ou bien faute à la faiblesse de ses partisans qui à mesure que les semaines passent se transforment en sbires déresponsabilisés?

Tout va bien, la démocratie est sauvée toute heureuse qu'elle est quand elle se voit bien belle face à l'épouventail nord-coréen ou russe, elle va bien comme celui qui regarde la télé-réalité pour pouvoir se moquer des femmes à barbe en présentation, oui elle va bien la démocratie notre gars à nous il tweete pas au moins! "Merde on... Je dis ce que je veux bordel", une citation de comptoir c'est gratuit et on a tous aquiescé face à cette phrase, fin du débat donc, alors, parle du temps avec tes contemporains et tout ira bien, le fond des choses à été volontairement compliqué pour qu'on s'en débarasse avec du vide du divertissement, du léger.

T'es surpris? Ca t'étonnes encore? Tu sens encore quand on t'encules? Qu'est ce qui t'arrives la vaseline est gratuite ici pourtant, attends tu te plains que là, il passerait encore plus profond? Ce serait trop? Comment? Quoi tu me parles de dés pipés? Va falloir que tu gagnes en cynisme mec, l'idéalisme ça coute trop cher, tu vois Luchini qui fait le show à la télé qui joue le gentil fou, eh bien même lui qui fait déborder sa culture dès qu'il le peut, il a abandonné, même pour un esprit que beaucoup s'accorderait à définir comme libre (oui c'est une notion bien floue pour un être humain) a lâché l'affaire, il profite le mec et il a surement raison. Pleures un bon coup d'accord? Embrasse le cynisme laisse les troupes avancer et tais toi car il pourrait t'écraser! T'as compris? Tu voudrais te révolter? Ah tu plains dans un blog que personne ne lis, bon d'accord, ça passe! Tout ira bien, là comme ça, ça marche...

23 juillet 2018

le sieur "benalla" dans le bus des bleus, la goutte d'eau qui fait déborder le vase ou le symbole de l'inconscience du prince.

Une tache au milieu d'un tableau parfait. Comme chirac avant lui il s'était immicé sur la photo du point culminant d'un été joyeux, bon il s'était fait voler la vedette le soir de la finale par une présidente croate ravie d'être trempée toute confiante de l'imperméabilité de son eye liner mais, avait récupéré son investissement en organisant une réception élyséenne empreinte de "jeunesse et de fausses improvisations". 

20 ans après lui aussi devait compter sur son gain d'une vingtaine de points dans les sondages après tout il avait joué sa partition sinon aussi bien voire mieux que son prédecesseur et devait espérer ce retour naturel, que la bonne humeur française devait lui rétrocéder.

Alors l'été radieux va se gâter du fait de cet orage? Manu tient il sa Pénélope ou sera t'il noyer par l'envie saisonnière de choisir la bonne crême solaire? En ce 23 juillet alors qu'il 4h du matin personne ne peut prétendre avoir une réponse à cette question. On verra bien mais on peut imaginer sans trop s'avancer que les opposants et humiliés de la période macronienne vont s'agiter s'infiltrer dans une brèche inespérée.

Alors cet élysée là en galère? Sommée de s'expliquer? Le prince va t'il se laisser vaciller ou simplement lâcher le leste nécessaire et renvoyer les regards français vers leurs plages? Un nouveau feuilleton s'ouvre espérons qu'il ouvre des portes plutôt qu'il n'en coince des doigts, une chose est sûre la révélation de l'affaire semble folle bien qu'elle nous fasse l'effet d'un coureur du tour de france pris pour dopage, comme la conséquence d'un système que personne ne peut s'offrir d'ignorer totalement.

13 juillet 2018

J-2

C'est la fin plus que deux jours et on aura notre dénouement, un mélange d'attente d'espérance et d'excitation grandit dans ce pays qu'on a aimé aime aimera toujours malmener. 

Un mois à se gaver de foot qui m'aura provoqué quelques crises de foie va s'achever sur un dimanche synonyme d'ascenceur émotionnel. La soirée qui s'en suivra sera triste ou bien trop joyeuse et de fait je crains le vide qu'elle laissera derrière elle le jour suivant.

Les feux sont au vert pour ces deux jours alors savourons ce chemin avant ce résultat qui marquera la fin de tous ces souvenirs partagés pendant un mois et demi et bien plus encore parce que oui ces bleus je les suis toute l'année et ce depuis aout 94, je les ai adoré comme fustigé mais quelque soit leurs qualités comme leurs défauts leurs défaites comme leurs victoires je serais là, de l'autre coté de mon écran principalement à les suivre à avec une inconditionelle asiduité amoureuse (oui, je suis ce genre de gars qui se permets de dire de façon prétentieuse de celui qui se mets dédaignement au dessus de la mélée des footix depuis une quinzaine de jours qu'il se souviens avoir vu des matchs de Pavard en edf espoirs).

Dimanche je vais hurler à la mort lors de perte de balles évitables quand les mauvais choix de passes seront effectués ou quand un mec ne se relèveras/replaceras pas assez vite. Je partagerais les buts éventuels avec mon frangin et mes potes mais je serais celui qui seras hyper attentif aux réactions de deux équipes qui suivront ces buts éventuels, à la fin du match quelque soit le résultat je serais plus dans l'analyse que dans l'émotion et je referais le match bien plus que de me connecter aux shots d'émotions qui m'auront transpercés. Je serais très joyeux ou immensemment triste mais comme depuis les matchs à élimination directe je tenterais encore une fois de me convaincre que non ce n'est pas moi qui joue ces matchs là.

Plus que 2 jours avant les montagnes russes, 2 jours avant de reprendre ce goût à l'enfance, au jeu, et, pour se faire hypnotiser par ces deux grandes menteuses que sont la victoire et la défaite.

25 juin 2018

Myself(ie?) Generation.

Mets toi en scène ou souffre le vide de ton existence?

C'est arrivé vite? Vraiment? Ce nouveau rapport aux autres, à la société ou il ne s'agit moins de vivre les choses les évênements que d'en faire des images à pouvoir montrer qui à ses proches comme par les réseaux au monde entier, combien de concerts vécus à travers l'objectif de portables ou d'évênements sportifs autant qu'avec les yeux? Mais c'est grave doc' ou c'est simplement utiliser un moyen moderne et le partager plus largement que de garder ses souvenirs pour soi?

Le biais/prisme politique me fait dire que la capitalisme, son consumérisme "sauvage", l'hyperindividualisation qu'il cajole, exprime sa victoire dans ce selfie qu'on a tous tenté pour différentes raisons. Comment le biais politique donne une explication simple et donc caricaturale? Ce serait bien la première fois! Je sais l'ironie passe mal à l'écrit et le cynisme qui décridibilise tout propos qui l'accompagne est totalement contre-productif bien qu'il fasse parfaitement son office de bouclier protecteur, une arme de "faible" ça, qui permets d'éviter de prendre quelque parti ou risque que ce soit... Mais je m'égare ce n'était pas le propos de départ, comment aborder ce point là, qu'est-ce qu'on fait de ce moment là de cette "génération là"?

On attends que ça passe? On condamne lâchement tout en prenant des positions de vierges effarouchées tenables à peine 30 secondes? T'aimes pas ce monde, cette mise en scène constante, mec t'es dedans t'en fais partie t'en est l'acteur, tu peux essayer de changer les choses, créer un groupe d'influence pour changer ça mais rien ne se fera d'un claquement de doigt, le rapport de l'homme/femme à son ego offrira toujours une lutte inextricable aussi dans cette lutte d'influence là les uns et les autres seront possiblement amené à changer de camp plusieurs fois.

Communication accélérée mais perte du dialogue d'une écoute saine? Temps accéléré mais perte du sens dans un tourbillon incessant et destabilisant? Au milieu de tout ça, toi même tu sais, on fait comme on peut, on essaie de passer entre les gouttes parce que oui ça peut être fatiguant de resté mouillé.

10 juin 2018

Chair à canon. Episode 2.

Passé à la moulinette.

2 premiers jours 8h30 14h30 puis 9h 13h30 et 18h minuit pour le samedi, le tout quasi à bloc avec cependant une pause de 25 minutes pour manger à chaque fois. Infernal? Non, mais intense assurément particulièrement quand on ne maitrise pas là ou on a mis les pieds et ce que l'on doit y faire et comment.

Content quand même? De la bonne fatigue comme on dit de celle qui s'inscrive dans le corps pour un moment, mais en tout cas c'est dument noté, chaque service est et sera un défi à relever.

On continue, oui, on va pas lâcher l'affaire après juste deux jours mais on va prendre chaque jour un par un et avancer petit à petit de façon lucide sans illusions (comment ça c'est redondant?) et apprendre à marcher avant de savoir courir...

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