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Saillie de clichés.
31 janvier 2017

31/1/17, 16h07

Fin du premier mois de cette année, premier bilan.

On tient la barre du message par jour, c'est positif, une résolution qui passe les 15 premiers jours c'est à noter. Pour quel résultat? Jusqu'à présent je m'enferme dans un blog qui tient beaucoup du journal de bord inutile associé de plus, à une couleur de texte qui fleure bon/mauvais le message épidermique posté sur facebook, rien de glorieux donc. Ma chance est que je ne souhaite pas me lancer dans un concours de popularité dont je ne serais que faire.

Je m'impose ces mots comme une discipline imposée, quelque chose à penser à remplir à imaginer. J'en ressort un résultat concret fini (même si possiblement baclé) et oublié dans les méandres d'internet. Cela donne pour seule application concrète possible à ce jour celle de finir en écho aux fichiers big data qui produiraient l'avenir selon certains inventeurs d'une nouvelle magie numérique.

La démarche de ces mots se veut aussi "romantique" sans autre but véritable que l'utilisation des mots pour ce qu'ils sont: un outil insondable aux possibilités infinies, pas d'argent de notoriété ni de pouces bleus de retweets visés, seulement des mots et l'exploitation gratuite de leurs richesses. Un arbre qui tombe avec fracas au milieu d'une forêt émet-il un son s'il n'y a personne pour l'entendre? Ces mots ont-ils un sens si personne ne les lit? Est-ce un cri de solitude au milieu d'un brouhaha inaudible tel un post sur un réseau social qui pleure: "J'existe, regardez moi, j'existe, entendez moi, j'existe, si vous l'oubliez, j'existe, vous subirez ma colère!"

31/1, oui c'est un peu de tout ça, un exercice, de la masturbation intelectuelle, de la colère, de la perte de sens, de la recherche de sens, de l'envie de faire, de l'envie de s'oublier, ce qui laisse en somme, un amas informe de quelques moments écrits comme une photo journalière mal prise.

Dénigrons ensemble, parons nous de notre plus belle lucidité celle dont on veut quelle nous fasse paraitre humbles mais qui à force d'être mis en avant se transforme sous l'effet déformant de la lumière en totale prétentiosité (oui le mot exact c'est prétention mais il ne transcrivait pas assez l'idée que je voulais transmettre).

Je ne fais rien ici, j'y vis aussi. Je ne fais souvent rien, rien d'essentiel rien de substanciel rien de notable, je vis beaucoup pourtant dans ces riens là. Comment valoriser ces riens là? Ces ailleurs qu'il faudrait combler pour les rendre solubles dans une existence digne de la cité? Je mets des mots parfois, je ne le dis pas, je les mets ici demain ailleurs. Demain je n'aurais rien à dire mais il faudra évidemment l'écrire, combler ce vide là, le rassurer et se dire dans des jours à venir qu'à partir de quelques riens se créera un avenir.

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