15/1/17, 12h16

Martin Fourcade exceptionnel, encore. Rhume persistant encore. Envie de rien, juste de se cacher de ralentir le temps avant de reprendre le taf demain agacé. 

Encore un week-end bloqué sur mon canap' devant du sport télévisé qui me permet d'oublier de penser, ça ferait trop mal.

Rien à dire, l'oeil fatigué pas vraiment triste mais surtout vide. Le temps file se perd à chaque instant et s'échappe. Pas d'excuses le monde tourne sans que j'arrive à le parcourir, chacun ses prisons.

Tout va bien, être adulte se serait faire avec. Sans rendre aux évidences baisser les bras face aux vérités vendues. Etre objectif, ne pas s'enflammer, devoir comprendre, éteindre les illusions des flammes qu'on réduit à l'état de fantasmes. 

Prenez votre drogue restons calme, j'aurais pour vous une belle ceinture de sécurité à vous vendre à 45% de rabais. Souriez vous êtes libres, car vos larmes ne pourrons rien infléchir. Plus de droits aux caprices, plus de place pour l'indulgence, chacun devra rendre des comptes à nos pères désignés. 

Alors des mots vides qui ne pèsent rien face à l'action, plus d'exutoire valide sans réalisation. Le hasard serait t'il une issue? A chacun son gestion du vide de l'aspiration.

A qui le privilège à qui l'enfermement? La lutte est âpre pour être celui qui détient la vérité, l'unique celle du chemin idéal, perdus on cherche ou on s'oublie comme on peut, prends avale ou lutte avec ce que tu es ce que tu as ce qu'on t'as donné, là on est dimanche et je veux juste prendre mon temps à perdre. A demain.